Quitte à passer pour une tante-gâteau qui est en pâmoison devant ses neveux et nièces (puisque je le suis, de toute façon, pourquoi me gêner?), j’ai encore quelques petites perles à raconter et qui proviennent de ma seule et unique nièce, cette fois, la belle Justine (5 ans).
Entendu lors d’un souper en famille, ce week-end. Les enfants ont mangé rapidement puis se sont retirés en groupe pour jouer, pendant que nous, adultes (mettons!), dégustions tranquillement notre souper.
À un moment, Justine réapparait, apparemment très peinée, et explique ainsi la raison de son état: «J’avais un jeu très très très amusant à leur proposer (entendre aux trois garçons), mais il ne m’écoutaient pas, (…) et un tel m’a donné un coup et là, je ne voulais plus faire mon jeu, j’ai perdu ma confiance!». Trop cute! Moi, rien qu’à l’écouter, j’ai retrouvé la mienne! Une phrase à se rappeler, assurément, et à sortir au moment opportun, lors d’un meeting spécialement difficile au boulot, afin d’expliquer un projet qui bat de l’aile et où le client nous fait la vie dure, par exemple. J’ai déjà hâte!
Plus tard encore, en jouant -avec son enthousiasme naturel et débordant-, elle s’est fait mal à un œil, par inadvertance bien sûr. Elle a donc pleuré, elle était quelque peu agitée. Quelques minutes plus tard, le calme revenu, elle entre dans la cuisine et nous annonce, tout sereinement et même presque souverainement: «Grand-maman m’a donné une débarbouillette. Ça m’a fait beaucoup bien, ça m’a calmée!».
Too much! Elle est vraiment too much!
Mon seul regret c’est de ne pas avoir l’image qui va avec les propos, dans ce cas-ci. C’est que, voyez-vous (non, vous ne voyez pas, je sais!), la belle Justine est une comédienne-née, avec ses grands airs éplorés à la Sainte-Marie-des-douleurs-priez-pour-nous-et-grafignez-les-autres (tel que ma mère l’exprime si bien)!
Ils le sont tous les quatre, d’ailleurs – too much.
Et qu’on ne se méprenne pas: je suis TOUT À FAIT objective, puisque seulement la tante! Je n’ai donc rien à voir dans leur naissance, ni de près, ni de loin. J’ai alors toute la crédibilité nécessaire pour me prononcer, en toute légitimité et en tant qu’heureuse spectatrice.
Ce que je viens donc de faire!
Et j’ajoute que je les aime «jusqu’à la lune et retour», comme dirait Justine, ou encore «gros comme les États-Unis», selon la version géo-comparative de Julien…
La 4e
Quoi de plus agréable que de trouver, par un heureux hasard, un billet de 20$ dans une poche de manteau en y plongeant machinalement la main, quelques mois plus tard?
La réponse: constater, subitement et avec émerveillement, lors d’une visite au vidéo du coin, que la 4e saison de 6 FEET UNDER est déjà disponible!
Et encore plus, de réaliser qu’on le savait, en fait, mais que pour une raison aussi obscure qu’improbable, on l’avait oublié! (volontairement ou non, ça, l’histoire ne le dit pas…).
Définitivement le genre de trouble de mémoire que l’on se pardonne très facilement. Que l’on relègue même au rang des «choses positives», si ça se trouve…
Et ça se trouve!
Corpse Bride
Le dernier film de Tim Burton, dont j’affectionne particulièrement l’imagination débridée et l’immense talent de direction artistique (valant généralement, à lui seul, le déplacement).
Une histoire que j’ai suivie avec curiosité et intérêt, malgré le certain malaise ressenti au départ: quand, après le générique, les personnages se sont subitement mis à chanter, au lieu de parler! Je n’avais pas lu sur le sujet, comme je fais généralement avant de voir un film. Je ne savais donc pas qu’il s’agissait d’un film d’animation virtuelle avec, en prime, plusieurs chansons et un traitement de style comédie musicale. Mais finalement on s’habitue, et ce ne sont que des prestations ici et là. D’ailleurs, la trame musicale est très bonne et très variée.
Comme c’est souvent le cas pour des films d’animation (les bons, j’ajouterais), le «casting» est impeccable. On dirait même que les personnages finissent par ressembler aux comédiens qui les animent par leurs voix. Johnny Depp tient le rôle principal du fiancé, Victor, Helena Bonham Carter est Emily, la «mariée cadavérique» et Emily Watson, qui complète le tableau, dans celui de Victoria, la fiancée en titre, en chair et en os.
L’histoire est simple (quelque peu farfelue) et intéressante: un fiancé, à la maladresse aussi grande que le cœur (qui est énorme, je précise en passant), se retrouve tout à coup plusieurs pieds sous terre, après avoir malencontreusement pratiqué ses vœux de mariage et ayant, du même coup, réveillé les ardeurs (et aspirations déçues) d’une défunte et dévastée fiancée. Un scénario assez original, sympathique, malgré le macabre sujet apparent. Très bien produit et réalisé. C’est tellement bien fait. Les dessins, l’animation, le style si caractéristique de Burton, les couleurs. Vraiment très beau.
Bizarrement -et ça m’a intriguée tout au long du film-, j’ai trouvé que le personnage féminin principal, «la mariée», ressemblait comme deux gouttes d’eau à une actrice bien connue. Mais qui? MAIS QUI??? Finalement, j’ai trouvé: Émanuelle Béart!!! Bon, c’est peut-être mon imagination, mais vraiment, je lui trouve de grands airs de famille (surtout les yeux et la bouche).
Mine de rien, un sujet qui nous réconcilie un tout petit peu avec le difficile concept de la mort, qui en profite même pour nous causer d’amour, d’intégrité, de respect et donc aussi, à l’inverse, de sentiments beaucoup moins enlevants tels que la méchanceté, la trahison, etc.
Réal.: Tim Burton, U.K., 2005.
Bureau de vote – suite
Hmmmmmm.
Oui, bon!
Une fois de plus, vraisemblablement, de mon enthousiasme et de ma spontanéité je suis victime… si je me fie à ce qui se passe donc depuis dimanche soir!
Retard dans la compilation et l’annonce des votes, anomalies dans les résultats et même, maintenant, des accusations et un recomptage (rien de moins!?!) demandé par le candidat de l’opposition!
Bon…
En fait, en y repensant, je ne change pas d’idée! Je suis toujours aussi étonnée que je l’ai été, et contente (du moins en théorie), de l’initiative.
En même temps, je ne suis tellement pas surprise de la tournure des événements.
On a comme de la misère à faire les choses correctement, dans ce domaine, vous ne trouvez pas? (j’ai tellement envie de préciser que le «on», une fois de plus, exclut bien sûr…). Mais c’est implicite – et entendu.
Meilleure chance la prochaine fois! C’est pas ça, l’expression??? (misère…!)
Si le ridicule tuait, ce billet n’aurait jamais vu le jour! Ou le soir? Enfin, j’me comprends!?!
P.S. Par contre, je peux déjà confirmer que, si la tendance se maintient, je ne prévois ni m’étonner ni commenter la prochaine initiative du genre, qui arrive à grands pas, soit celle du fameux vote téléphonique pour le prochain chef du PQ.
Mais déjà… ça promet, non??? (oups! c’est parti tout seul!)
Citation
« La plume est la langue de l’âme ».
C’est joli, non?
C’est Miguel de Cervantes -l’auteur du célèbre Don Quichotte-, qui l’a dit!
(et moi, je le sais car c’est Renaud-Bray qui me l’a répété).
Je sais que c’est un peu commercial et même quétaine, ce genre de carte-citation, mais moi, parfois, ça me touche, ça me parle, ça me fait même réfléchir.
Et celle-là, je la trouve belle et tellement représentative de ce que je ressens.
Dans mon très profond. Bon!
Sauf que, contrairement à l’habitude, je dois donc conclure avoir la « langue » fatiguée (à terre?!?), ce soir, car là s’arrête apparemment mon inspiration…