J’y allais régulièrement, dans une autre vie. Mais il y avait vraiment longtemps qui j’y étais retournée.
Mardi, à la suggestion de la jubilaire, nous nous y sommes donc retrouvés pour fêter ça entre amis.
Quel endroit chaleureux et convivial. En même temps, qu’est-ce que c’est bruyant!?! In-cro-ya-ble! Mais c’est juste drôle, en fait. Nous nous sommes même amusés, l’alcool aidant et nous motivant, à nous crier des conneries, juste pour confirmer que personne ne nous comprenait, comme ce fut effectivement le cas! (ben quoi, à chacun son humour!).
Nous avons mangé comme des rois. C’était copieux, délicieux… et pas très léger non plus.
Cet endroit est la preuve vivante que « le secret est bien dans la sauce ». Dans la simplicité de celle-ci, même, j’ajouterais. Que ce soit la sauce tomate des divines pâtes au fromage que nous avons goûtées ou même la vinaigrette de la salade verte.
Tout simple, mais savoureux. Idem pour les pizzas. Même la croûte, heureux mélange entre la fine et la plus épaisse, est vraiment très bonne. Nous y sommes allés de valeurs sûres, pâtes sauce rosée avec saumon, pizza sauce tomate et prosciutto, pizza saumon asperge, salade d’artichauts, etc. Sans oublier les formidables saucisses avec épices (dans le sens de « recouvertes d’un lit d’épices », littéralement), et baignant (le mot est faible) dans l’huile d’olive. Comment dire!?! Ah oui! COCHON!
J’ai peine à le croire, mais nous avons même réussi à goûter, du bout des lèvres, le tartufo et arroser le tout d’un bon cappuccino, en finale.
Si j’étais quétaine (et comme vous savez que je le suis – je ne vais donc pas me gêner!), je terminerais en vantant les mérites des serveurs et autres bellâtres -italiens, de surcroît, comme on peut s’y attendre!- qu’on y retrouvent également. My God! De l’homme, du vrai, des beaux mecs à la chevelure foncée (Jul: tu m’en dois une, car je pense être TRÈS bonne joueuse, là, avoue!?! :-), à l’attitude pleine d’assurance et de sourires entendus. Rien pour gâcher la soirée, donc, en ce qui me concerne!
Bonne fête encore, ma belle fille, à nouveau un gros merci à toi et ton amoureux pour votre beau programme et la plus que généreuse invitation. C’était tout bon, tout plaisir!
P.S. Comme c’est un « apportez votre vin », c’est encore plus agréable car on peut accompagner le tout de la bouteille qui nous fait envie. Ou les bouteilles, quand on est entre amis. Encore une fois, merci-merci-merci!
189 rue Dante, une ou deux rues à l’est de St-Laurent.
Catégorie : Un classique
Bily Kun
J’y suis retournée ce week-end, après quelques mois d’absence. C’est un endroit que j’aime bien. Rue Mont-Royal, c’est très central, parfait pour une soirée sur le Plateau.
Le décor est simple et relativement original. Une grande pièce à dominance de blanc, qui s’étend en longueur, avec ses petites tables et chaises longeant le bar et les têtes d’autruche au mur (d’où le nom, dans une langue étrangère, si ma mémoire est bonne). Avec, au fond, le piano et le tout petit espace pour les musiciens qui y jouent à l’occasion. Et le coin plus intimiste, surélevé, avec divan en rond. Très convivial et confortable.
Le personnel est vraiment bien. Des gens relaxes, souriants, agréables. La musique est assez variée. Parfois avec dj (house, techno, rock, alternatif, etc), parfois des trios de jazz. C’est bruyant mais on arrive quand même à se jaser et surtout, se comprendre.
Ils ont apparemment un grand choix de bière, mais on y trouve aussi pas mal tout ce qui se boit en terme d’alcool (pour les gens, comme moi, qui détestent la bière). On peut même y engloutir un petit sandwich sur baguette ou, si on s’y retrouve pour le 5 à 7, y grignoter des petits trucs bons-pas-chers comme l’assiette de dégustation avec saucisses, moutarde, cheddar fort, olives, cornichons et nachos/salsa.
Ce qui me plait le plus, je crois, c’est le style très éclectique et décontracté de la clientèle. De tous les âges, des tous les genres. Mais généralement des gens qui ont l’air sympathique et surtout, qui ne sont pas trop guindés ni ne se prennent trop au sérieux. Ce qui donne une ambiance chaleureuse et plaisante.
Pour moi, c’est un critère vraiment important, quand j’ai envie de décrocher.
Bar Bily Kun, 354, avenue du Mont-Royal Est (près de St-Denis).
Star Wars – Episode III: The revenge of the Sith
Hmmmm! Petite précision en commençant, mais qui est d’une extrême importance, je crois: je ne prétendrai pas, ici, être une adepte et encore moins une connaisseuse de cette série de films de science-fiction. Pas plus, du reste, que j’aurai la prétention d’apporter un éclairage nouveau. Je me contenterai donc de «chroniquer» ou de «billeter» sur le sujet!
Je viens de voir le dernier chapitre, la «finale» ou plutôt le milieu, mais qui, selon la logique du réalisateur, vient boucler la boucle et défie du même coup toutes les règles et usages de la chronologie. J’exagère un peu, mais ce genre de pratique demeure tout de même, pour moi, quelque peu obscur. Ou fait partie des choses que je comprends peu. Même si, de toute façon, il ne me serait pas d’un grand intérêt de chercher à comprendre non plus. Trève de préambule, je l’ai donc vu, au cinéma.
Parce que même si je ne suis pas une inconditionnelle, tout le travail, le déploiement, les effets utilisés dans ces méga-productions m’apparaissent du reste en valoir largement le coup. Pour le côté visuel et impressionnant, donc. Pour le grandiose que le visionnement -et la trame sonore- en salle procurent.
Star Wars (entendre toute la série) est vraiment une des seules du genre qui ait retenue mon attention et mon intérêt. Personnellement, je m’ennuie généralement dans ce genre de «trip» qui me semble plutôt adapté aux fantasmes masculins (ou tout droit tirés de ceux-ci?). Et/ou, c’est que je suis davantage une personne qui aime le «concret», qui est peu encline aux longues et confuses batailles (encore plus quand elles sont de nature spatiale et future) et qui relèvent de l’imaginaire d’inspiration fantastique. Voilà, c’est dit!
J’aime donc cette série parce qu’elle a une histoire, une vraie (en fait, plusieurs qui se croisent et se continuent) et des valeurs. Parce qu’elle est remplie de sentiments de toutes sortes, parce qu’elle est, malgré tout, empreinte d’une certaine humanité. De beaucoup d’humanité, en fait. En plus de l’humour, qui me semble par contre avoir perdu un peu de son charme (et de son importance) dans les trois derniers films (en réalité les trois premiers).
J’aime aussi les personnages (surtout les humains, je l’avoue… ainsi que C3PO, R2D2, sans oublier le plantureux et viril Chewbacca). J’ai, à l’inverse, un peu de misère avec les pseudos robot-avec-un-vrai-coeur-au-vif-sous-l’armure-et-qui-ressemble-à-une-sauterelle-nucléaire-à-la-voix-électronique (genre: le général Grievous, dans le clan des Sith). Je suis toujours mystifiée vis-à-vis de telles… choses. Ciel qu’il me serait impossible de même penser à commencer à imaginer ces créatures. Et surtout: pourquoi le ferais-je???
Mais le son, la musique, la trame dramatique et le rythme effréné me gagnent chaque fois. Bien sûr, cette fois-ci comme pour les autres, je déplore certaines longueurs (un gros 30-45 minutes, bien personnellement). Mais ça le fait quand même. Et j’aime beaucoup les (bons) comédien-nes qui font partie de la distribution. C’est du sérieux, qui apportent de solides prestations.
Petite confidence (et déception), en terminant: eh oui! j’avais malgré tout espéré qu’on nous introduirait (de quelque mystérieuse façon) le beau Ian Solo! Ben quoi??? Une femme a le droit de rêver! Je sais, je sais, côté casting cela eût été désastreux et fort peu crédible. Mais moi, je l’aimais et il me manque, ce voyou interstellaire! (ne feignez pas la surprise, j’ai avoué, dès les premiers billets, être quétaine et m’assumer comme telle!).
Réal.: George Lucas, É.U., 2005.
Gala du PCM
Je suis toujours très ambivalente quand revient le printemps et avec lui, le temps du gala du PCM. Pour ceux et celles qui ne sont pas dans le «milieu» (de la publicité et du marketing), c’est le gala annuel du Publicité Club de Montréal.
Je suis donc ambivalente car d’abord, je trouve qu’il y a beaucoup trop de galas au Québec. Tout le monde a son gala, maintenant, on dirait. Et je trouve que trop, c’est comme pas assez. Trop souvent, les québécois ont de la difficulté à reconnaître leurs réalisations et leur talent (collectivement), il me semble. Ou alors, c’est tout l’inverse et ils ne se peuvent plus, y allant à grands coups de «j’te donne un prix pour si» et «tu es le meilleur pour ça»!?!
Dans le cas de la publicité, je trouve que c’est encore plus particulier. Parce que d’abord, je considère que l’on fait des choses intéressantes, qu’on a certainement des artisans de grands talents, mais que nous révolutionnons rarement à ce chapitre. En tant que marché (et donc que consommateurs!) et en tant que société. Il s’agit tellement d’un petit marché, celui de notre province, c’est fou! En fait, si ce n’était de la ville de Québec et d’une ou deux boîtes qui y font exception, je pourrais parler de la publicité d’une seule ville -si grande soit-elle-, Montréal, et non d’une province en entier.
Entendons-nous bien: je crois qu’il est important de toujours essayer de se dépasser et, ce faisant, de reconnaître ceux qui y parviennent ou qui essaient vraiment très fort. Mais c’est justement à ce chapitre que j’ai l’impression qu’on se raconte un peu des histoires, en tant qu’industrie. C’est très personnel, comme point de vue.
Je pense que notre point fort est bien sûr la publicité d’humour, et ceci explique certainement la grande popularité de cette 2e industrie dans notre belle province, de même que le nombre d’humoristes que nous comptons parmi nous.
Mais des fois, j’aurais envie d’innovation majeure, de plus de subtilité et surtout, de moins de frilosité et de «politically correct». Je pense que nous sommes rendus très stériles à ce niveau. Et je rejoins Alex là-dessus, y en a marre de pubs vides de sens où les mecs passent pour des tarés et les femmes… des pseudos-génies. Dans un cas comme dans l’autre, c’est n’importe quoi et surtout, ça ne fonctionne pas du tout. En tous cas… on pourrait en écrire long sur le sujet.
Pour ce qui est du Gala, c’est toujours un peu la même chose: correct, -sans plus et sans moins- et généralement beaucoup trop long. Au moins, cette année, on n’a pas eu à se plaindre de ce côté. En exposant les nominations à l’avance, nous nous sommes sauvés un bon 2 heures. Bravo! Belle initiative, s’il en est une.
Au total, en pub, il y a environ 4-5 boîtes qui ont tout raflé (du moins m’a-t-il semblé). Je pense que cette situation est quelque peu tristounette et qu’il est grand temps que nous nous relevions tous les manches et produisions, tous ensemble, moins de quantité et plus de qualité. D’originalité. De diversité. Et surtout, qu’en tant que public/consommateurs, nous soyons plus ouverts et réceptifs. C’est mon avis, et je le partage!
Le party était agréable. D’abord et avant tout, à mes yeux, une belle occasion de revoir des gens que nous avons croisés, qui nous ont marqués et qu’on a un peu perdus de vue. On en reparlera peut-être l’an prochain!?!
P.S. Petite note qui n’a pas rapport mais le témoin d’une mini-réussite qui m’a procuré un grand plaisir! (non, je ne suis vraiment pas une computer-wiz!). Je viens de faire (et ça marche!) mon premier lien! You-hou! Une toute nouvelle perspective s’ouvre à moi!!!
Hamel
C’est une copine, Sandra, qui m’a donné le goût d’en parler (je la salue au passage, d’ailleurs!), lors d’un super souper d’anniversaire (bonne fête François!) bien appuyé par leurs savoureux fromages.
Hamel, c’est plus que des bons fromages, c’est une super épicerie fine, mais c’est aussi et surtout un endroit rempli de spécialistes -que dis-je!?!- d’amoureux du fromage et de la bonne bouffe en général. Ça se sent et c’est formidable. Ils sont gentils, patients (en général en tous cas!) parce qu’ils aiment ce qu’ils font, certainement, puisque c’est presque toujours bondé de consommateurs pressés, hésitants, exigeants… et pas toujours agréables, ai-je constaté samedi!
Moi, en y entrant, les odeurs et les produits me charment à tout coup. Même quand je vais simplement jeter un coup d’oeil… immanquablement, je ressors avec deux-trois fromages, une petite crème de marron, une compote Bonne maman ou autre petite gâterie à découvrir.
Ce n’est pas gênant de leur demander conseil. On peut simplement dire avoir envie d’un bon chèvre, et demander des suggestions. Il nous font goûter si on le désire. Certains me donnent parfois des idées d’accompagnement, d’utilisation ou simplement un truc à essayer pour mieux apprécier. J’adore ça. Leurs charcuteries et pâtés sont également dignes de mention.
J’avoue que c’est mon endroit préféré pour aller ramasser mes… Tomme des Joyeux fromagers (chèvre), Riopelle, Cantonnier de Warwick, Morbier (d’ailleurs il y a une variété qu’ils font vieillir dans leurs caves), un de leurs nombreux Brie de Meaux, Goudas quatre ans, le pont Lévesque, le Jean Grogne, le Stilton ou encore mieux, le Bleu des Bénédictins (fourré dans des dattes, à peine passé sous le gril… il porte bien son nom: Di-vin!) même le St-Guillaume blanc, moi, j’adore! Et tous les autres dont j’oublie le nom… sans oublier TOUS ceux que je ne connais pas encore!!! Emballant, rien que d’y penser!
Je ne peux prétendre vous en apprendre sur le sujet puisque je suis, en toute modestie, une simple pré-apprentie! Mais j’endosse et j’aime cet état de fait, puisqu’il me semble rempli de promesses!
Et finalement, chaque fois, la chose ne serait complète et la boucle bouclée… sans le petit rocher Suchard que je ramasse à la caisse. Hmm-hmmmmm!
2117 rue Mont-Royal est et 220 rue Jean-Talon est (adjacent au Marché du même nom). Je ne sais pas s’il y en a d’autres?!? (sur Sherbrooke, il me semble, mais je n’y suis jamais allée).