Je m’assume: j’aime la musique qui a fait le bonheur de mon adolescence/jeune âge adulte, et qui fait, depuis, celui de la personne que je suis maintenant! En descendant la liste des titres, peu importe laquelle des deux décennies couvertes: on les connait toutes!
De «New Year’s Day» à «Sunday Bloody Sunday», en passant par «I will follow», «Pride», et «With or without you». C’est vraiment impressionnant à quel point U2 fait partie de ma vie (et celles de millions d’autres) et est rattaché à plusieurs moments importants et/ou souvenirs précis. J’ai vu quelques très bons shows d’eux et je reste une «fan» inconditionnelle. Et comme Bono est de plus un grand ami de Wim Wenders et a fait pour lui -de façon très spéciale- la trame musicale du film «Million Dollar Hotel», ça va très loin!, comme dirait Anémone dans le Père Noël!
D’ailleurs, j’ai même eu le privilège de le rencontrer EN PERSONNE. Il y a quelques années, au FCMM, à l’Ex-Centris. Avec super Julie, en plus! J’ai failli trépasser d’émotion! Il était venu présenter le «making of» de la musique du film (Million Dollar Hotel). Nous l’avons par la suite écouté presque «ensemble»… il était assis en avant, à quelques place de nous. Entendons-nous: je ne suis pas «groupie», mais il y a toujours des limites! Je retenais mon souffle tellement j’avais peur qu’il entende mon coeur débattre!!! (hihihi! j’exagère à peine!) Un beau moment, en tous cas!
J’ai essayé d’en trouver: je pense qu’il n’y a pas une seule chanson que je n’aime pas ou que je sauterais, selon mon humeur, en écoutant le cd dans ma voiture. Toutes, je vous dis! Elles sont TOUTES bonnes!
Je connais moins les albums les plus récents (je ne les ai pas). Mais U2 est définitivement un des groupes les plus marquants et ce, de façon si durable (à travers plusieurs décennies). C’est un extraordinaire phénomène. Une sonorité dont on ne se lasse pas, apparemment. Et qui ont certainement le sens inné du succès. Un groupe intemporel on dirait. Ou éternel!?!
Étiquette Island, 1998.
Catégorie : Inconditionnel
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Celui de la Boîte noire, ai-je besoin d’ajouter!?!
Je ne vous ferai pas croire que je l’ai lu en entier. Là n’est pas l’intérêt, de toute façon. Pour moi, c’est un merveilleux outil de référence lorsque je cherche un(e) acteur-trice, un film, une info du genre. C’est aussi un formidable aide-mémoire, faisant gentiment ressortir au passage (et à tout coup!) les défaillances de la mienne (de mémoire!) et ravivant inévitablement de bons souvenirs chaque fois que je le consulte. C’est un «critique» assez fiable dans mon cas. C’est MA bible, quoi!
Il est sans cesse (dans le sens de annuellement) amélioré, engraissé, mis à jour. De plus en plus complet. Il recense les différents courants et époques de cinéma, les filmographies des réalisateurs-trices/acteurs-trices et dresse la liste des honneurs remportés par ceux-ci (entre autres). Toujours intéressant à avoir sous la main. C’est finalement une source d’inspiration et même une boîte à surprise!: il me permet régulièrement d’identifier ou retrouver un film que je n’ai pas encore vu et qui m’intéresse.
Et c’est tellement pas cher, comme outil! (une fois de plus, je précise n’avoir aucun lien mercantile avec la chose…). Un formidable cadeau pour vos amis/parents cinéphiles (note à mon papa: je n’ai PAS dit que le Père Noël ALLAIT te l’offrir cette année, j’ai dit que ça faisait un beau cadeau!). Il est complètement durable/recyclable: dans le bac vert -carrément!- quand vraiment trop désuet, mais aussi et surtout, il peut facilement être conservé quelques années avant que l’on DOIVE ABSOLUMENT passer au suivant. Ce qui a le double avantage d’entretenir et aiguiser notre désir! (si besoin il y a!).
En vente à la Boîte noire (chaque année/automne) ainsi que dans plusieurs librairies.
La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil
C’est par le livre portant ce très long titre plutôt surprenant et inhabituel que j’ai découvert celui qui allait devenir un de mes auteurs préférés (et qui nous a quittés l’an dernier, à mon très grand regret. J’attendais toujours son prochain livre… snif! snif! snif!): Jean-Baptiste Rossi, publié sous l’anagramme «Sébastien Japrisot» (merci papa!).
Et que j’ai lu d’une traite. Une nuit. Pour vrai! Je le juuuure! (comme dirait si bien ma nièce Justine). J’avoue qu’au début, j’étais perplexe, je trouvais le récit un peu difficile, un peu aride. Pas dans le sens de «langage inaccessible» ou de «descriptions lourdes et denses». Mais Japrisot (pour ceux et celles qui ne connaissent pas) a un style assez unique et original. Ses récits sont extrêment complexes, bien ficelés et toujours racontés de façon très spéciale. Par différents personnages. De différents points de vue, donc. De façon habile mais pas toujours évidente à suivre. Comme vous pouvez le constater, c’est un peu difficile à expliquer aussi! Dans «La dame…», il nous raconte l’histoire d’une femme qui arrive à une station-service pour utiliser les toilettes et qui soudainement s’effondre et au réveil, ne se souvient plus de rien. Ni qui elle est, ni pourquoi il lui arrive ce qui lui arrive et surtout pourquoi elle est dans cet état. Commence alors une longue quête (pour elle et nous) qui la mènera très loin et tout proche en meme temps.
C’est un roman policier. C’est tellement intéressant. Et mélangeant en même temps. Mais qu’est-ce que j’aime ça! Et on a l’impression à plusieurs endroits que l’auteur s’est trompé (ou peut-être suis-je la seule à oser le penser?) et on revient en arrière, on fouille, on constate qu’on s’est (bien sûr) trompée soi-même (et qu’on est donc un ti-peu NAÏVE, peut-être!?!), on continue, on veut savoir et on veut comprendre.
L’intérêt premier de ce livre (et de plusieurs de ses livres) est pour moi cette façon qu’il a de raconter l’histoire. La façon de bâtir son récit. Comme un casse-tête, mais toujours différent. J’aime aussi son style un peu froid.
Note: Je reviendrai sur d’autres de ses livres plus tard. En attendant, j’ajoute que plusieurs d’entre eux ont fait l’objet de films par la suite (dont «La dame…») et dont «Un long dimanche de fiançailles» qui prend l’affiche bientôt (réalisé par Jean-Pierre Jeunet, avec entre autres Audrey Tautou). Je vous en reparle…
Aux éditions Denoël, 1977.
Daniel Pennac
Aaaaaaah! Lui! quelle drôle d’histoire! Quelle drôle de rencontre! J’avais reçu en cadeau d’une très bonne amie le 2e tome de la série Malaussène: La Fée carabine. Je le prenais à l’occasion, le feuilletait, demeurait indifférente et le re-rangeait à sa place dans ma bibliothèque. Quelques semaines ou mois plus tard: même scénario. Et etc. Jusqu’à ce qu’un ami m’en fasse l’éloge en long et en large et me propose de me prêter le premier de toute la série: Au bonheur des ogres. Une révélation, ce fut pour moi. Une vraie. À partir de ce moment (béni!), je me suis tapé la série au complet le temps de le dire (ou de les lire). Et j’ai embarqué complètement dans toute cette histoire absurde, tellement drôle, délirante, débridée mais prenante comme c’est rarement le cas. Et tous les personnages font tout à coup partie de notre vie. Comment imaginer une série de livres basée sur une famille aussi dysfonctionnelle que ridicule, construite autour d’un bouc émissaire (de profession), le tout au centre d’intrigues policières de haut niveau! On discute, on se demande, on réfléchit, on s’indigne, on se surprend, on passe au suivant! On rit, on rit, on rit.
Et si on utilise le transport en commun ou qu’on va lire dehors le midi parce que c’est l’été… eh bien! on passe pour une folle comme ce fut certainement mon cas (et parce qu’on rit haut, fort et toute seule!) mais on s’en fout, parce que c’est formidable. Comme j’étais déjà allé à Paris, c’était d’autant plus intéressant de me plonger dans ces histoires et ces quartiers que j’avais connus. Mais ce sont surtout l’humour renversant et les intrigues vraiment bien ficelées et à tout coup désarmantes qui m’ont charmée. Et comme toute bonne chose a malheureusement et généralement une fin… j’ai vécu par la suite un deuil terrible. Une peine d’amour, une vraie. Une séparation douloureuse. Que voulez-vous, je suis une intense. Et puis bon! Tout auteur a le droit de passer à autre chose, non?, me suis-je dis! Je suis restée fan, mais cette série demeure jusqu’à maintenant ma partie préférée de l’œuvre de Pennac. Je vous souhaite de le vivre aussi!
Collection publiée aux Éditions Gallimard