Une défunte écrivaine québécoise (d’origine Polonaise) a écrit la très jolie chose suivante, qui témoigne bien d’une bonne partie de ma propre raison d’être en ce bas monde:
«Ce qui est le plus important dans la vie, c’est de donner à quelqu’un un peu de bonheur.»
Alice Parizeau – Extrait du «Blizzard sur Québec» (1987).
Et c’est ce qui fait toute la différence, en bout de ligne, non? En tous cas, ça l’est pour moi.
Et sans s’oublier soi-même…
PS – C’est elle qui a aussi écrit (entre autres) la trilogie commençant avec «Les Lilas fleurissent à Varsovie» (1981).
Catégorie : De mes yeux lu
Des idees et des hommes
Une très pertinente et intéressante citation, sur laquelle je suis tombée lors de la prépration d’un pitch:
«An idea is something you have the desire to remember.»
Philippe Michel, BBDO France
Effectivement, ce n’est pas fou!
C’est d’autant plus vrai puisque nous avons tous, de façon générale, une mémoire plutôt sélective.
Petits pas deviendront grands
J’ai déjà parlé de ce sujet dans un billet précédent (si ce n’est plusieurs).
Cette fois-ci, c’est en lisant un texte dans une revue que je suis tombée sur cette petite phrase que j’ai trouvée renversante de simplicité, voire même anodine. Mais tellement révélatrice en même temps:
«Courage is only an accumulation of small steps».
Intéressant, non?
D’un côté ça semble si simple qu’on a l’impression que le courage n’est plus cette grande chose qui puisse déplacer des montagnes. De l’autre, au contraire, on se dit que c’est accessible à tout le monde, même quand on se sent dépassé et qu’on a l’impression que l’on est devant une impasse, ou que les choses ou les événements nous dépassent. Très souvent dans notre vie professionnelle et les défis auxquels on fait face, mais parfois aussi dans notre vie personnelle.
C’est un certain George Konrad, un écrivain Hongrois (né en 1933 et qui vit toujours), qui a écrit ça.
Du coup, il a piqué ma curiosité, et je suis allée «googler» tout ça pour en apprendre un peu plus.
Comme j’avais peu de temps et que j’étais crevée j’y retournerai, mais j’ai déjà appris qu’il était issu d’une famille juive ayant survécu à l’Holocaust, et qu’il est défenseur de la liberté des individus (peut-être que je m’enflamme un peu, mais bon, c’est ce que j’ai retenu!).
Je suis aussi tombée sur un petit texte un peu plus complet au sujet du courage ainsi qu’un autre, qui m’ont tous deux beaucoup intéressée, une fois de plus:
«You take a number of small steps which you believe are right, thinking maybe tomorrow somebody will treat this as a dangerous provocation. And then you wait. If there is no reaction, you take another step: courage is only an accumulation of small steps.»
Et la seconde, d’un autre sujet mais qui le rejoint quand même de par sa teneur:
«I believe that it is my job not only to write books but to have them published. A book is like a child. You have to defend the life of a child.»
Décidément, j’y reviendrai… J’aime bien ce discours assumé ou responsabilisé, et les gens qui les tiennent m’intéressent habituellement ou du moins piquent ma curiosité…
L’Amour
Mes yeux sont tombés aujourd’hui, par le plus grand des hasards, sur la citation suivante:
« There is no love sincerer than the love of food. »
George Bernard Shaw (écrivain irlandais)
MY GOD!
Je suis obligée de confirmer, par expérience personnelle comme par celle de la vie -et des autres-, que cette réflexion est on ne peut plus vraie!
Ce qui est fort bien, en bonne épicurienne que je suis, car il s’agit là de plaisirs tout simples, parfois, mais ô combien formidables, et qui ne nous déçoivent jamais… ou que très rarement (et pour des raisons complètement incontrôlables, du reste, lorsque c’est le cas!).
Ce qui est un peu triste quand même, par ailleurs, car on parle bien de victuailles, de choses, et que bien sûr tout cet amour ou cette passion demeure bien linéaire, disons, même s’il fait appel à plusieurs de nos sens. Et qu’on a envie d’aspirer à un peu plus, non?!?
Mais on reconnait bien là cet auteur, au pessimisme si empreint d’humour (et de vérité, dois-je ajouter).
Oscar et la dame rose
Grand moment de… beauté. Pure.
Une toute petite heure, qui m’a permis de lire la plus belle histoire qui soit.
Une histoire si émouvante, si touchante. Si drôle et si éclatée en même temps.
J’ai ainsi découvert cet auteur dont j’avais beaucoup entendu parler.
Avec grand bonheur, donc.
Il a l’écriture si vivante et heureuse, empreinte de simplicité, et le propos si intéressant, si percutant.
Le livre nous raconte l’histoire d’un petit garçon très malade et qui doit, beaucoup trop tôt, envisager sa propre mort. Mais l’auteur le fait de façon tellement intelligente et différente.
À travers une vie empruntée, inventée de toute pièce, mais vécue à fond, grâce aux bons conseils de la dame bénévole qui lui rend visite à l’hopital. En s’adressant à Dieu. C’est ce qui est très beau, et permet des moments très comiques, malgré tout le tragique de l’histoire.
Je n’ai même pas eu le temps de soupirer en me disant que la religion, surtout la catholique, me rejoint bien peu que déjà, la première page entamée, j’étais conquise.
Un magnifique cadeau, donc. À tous les niveaux. Puisque ce livre m’a été offert par une collègue/copine de travail qui en avait entendu parler et avait deviné que le sujet me toucherait tout spécialement.
Ce qui a certes ajouté à mon bonheur de la chose.
Ce sont ces cadeaux, tellement inattendus, ces découvertes spontanées qui me font, moi, apprécier tellement la vie et tout ce qu’elle nous apporte, sans que l’on s’y attende…
De Éric-Emmanuel Schmitt (3e volet du cycle de l’Invisible), France, 2002.