J’ai déjà été une vraie «fan» de hockey, mais surtout (et de façon quasi-inconditionnelle) des Canadiens. Pendant quelques années, j’écoutais presque tous les matchs, suivait le pointage des différentes équipes, vivais la folie des séries et de la Coupe Stanley. J’ai même déjà participé à des «pools» de hockey! (et non, pour les sceptiques: je n’exagère pas!).
Maintenant, j’aime bien écouter ce sport à l’occasion (à la télé), mais j’aime d’abord et surtout, lorsque l’occasion se présente, assister en direct à un match au Centre Bell. Parce qu’il y a énormément d’atmosphère, que les partisans le sont totalement et complètement, que c’est si difficile de ne pas embarquer -et même plonger- dans cet enthousiasme collectif et contagieux.
Hier, donc, j’ai eu la grande joie d’assister au très enlevant match Canadiens-Oilers, où le tricolore est finalement sorti gagnant, après trois intenses périodes, une toute petite mais tout aussi intense prolongation, suivie de 4 tirs de chaque côté. Ce sont Koivu (quel formdiable joueur, mon préféré du Canadien présentement) et Kovalev (pas mal non plus!) qui nous ont donné les frissons gagnants, avec deux belles feintes.
Je ne repartirai pas le débat (initié ici-même cet été lors du match final de la Coupe du monde de foot), mais moi, les tirs de barrage, même si je comprends l’idée derrière le concept, je trouve ça injuste, et souvent trop peu représentatif du match dont ils décident l’issue. Hier, par exemple, les Oilers ont failli l’emporter et vraiment, c’eut été très très triste et certainement pas à l’image du match, où les Canadiens ont, à mon sens, dominé l’attaque.
Mais ce qui m’a le plus ébranlée, ce sont toutes les bagarres (et pénalités) auxquelles nous avons assisté, impuissants, pendant le match. Qu’est-ce que je déteste ce genre de manifestation vaine et ô combien navrante/anti-sportive, à mon sens. Et c’est d’une telle violence gratuite (surtout quand on est sur place). Moi, ça me met toute à l’envers. Hier, vraiment, nous y avons eu droit tout au long du match, et avec un rythme proportionnel à la montée de la frustration, qui semblait sans limite. Pourtant, j’avais l’impression, à cause des nouveaux règlements, qu’il y avait maintenant moins de bagarres dans ce sport!?! Visiblement, soit je n’ai rien compris, soit les joueurs se sont vraiment forcés pour nous hier! (mais ciel que ce n’était ni nécessaire, ni élégant). Et les Canadiens ont d’ailleurs frôlé la catastrophe (à au moins une occasion) en raison de tous ces accrochages. Franchement!
Mais du reste, ce fut un match stimulant, intéressant, plein de rebondissements et d’action. J’ai même assisté pour la première fois au vidéo parodie «24h» présenté avant le match (j’ai trouvé ça plutôt pas mal, tant au niveau du concept que du «build up» de la ferveur partisane). Et j’ai eu le coeur mou à regarder les tous petits joueurs «Timbits» se donner à fond -et tomber à répétition- de très touchante façon. Les petits loups! Ils devaient être tellement épuisés après leur courte prestation, tant au niveau physique que des émotions.
Une grande soirée d’émotions, une! Merci (encore) à ma belle Jul, qui m’a payé toute une traite (royale), comme on dit, et m’a également servi de commentatrice/analyste surprenante et… incomparable (comme toujours). Elle avait même constaté (avant plusieurs, dont je ne suis pas la moindre!) le premier but de Guillaume Latendresse.
Et c’est elle qui a eu le commentaire qui me semble résumer le mieux l’affaire: «un bon match… mais très décousu!». Qui s’est finalement -et heureusement- bien terminé… parce qu’on a gagné! Na-na-naaaaa-na!, Na-na-naaaaa-na!, Heeeeey-heeeey, heeeeey! … Goooooodbye!
Catégorie : De mes yeux frequente
Traces – a la TOHU
Un spectacle d’une rare générosité, avec une immense complicité entre les 5 fabuleux et talentueux artistes. Ce qui résume et explique en grande partie le succès de l’affaire!
L’idée de base est toute simple: on nous présente 5 jeunes artistes, leurs traits de caractère et leurs spécificités. Puis ils se présentent eux-mêmes et se livrent mutuellement à travers leurs divers numéros (allant de la musique, chorégraphie, jeux, acrobaties, etc). Et qui nous démontrent d’impressionnante façon tout leur talent. Qui est apparemment sans fin!
Tout est chorégraphié, orchestré, pensé… pour nous donner un spectacle extrêmement bien ficelé, tout en étant plein de rebondissements, harmonieux, rafraîchissant, presque magique. Et même si je déteste ce mot dans ce contexte! Il n’y a pas de temps mort, tout est habilement enchaîné. Le décor est minimaliste, les accessoires qui y sont posés seront intégrés à un moment ou à un autre dans le spectacle. C’est également très contemporain mais surtout urbain, ce qui change un peu des autres spectacles du genre, je trouve.
J’ai peine à simplement imaginer tout le travail qu’il a fallu (et qu’il faut encore) pour monter et rendre un tel spectacle… Sans parler de la forme physique -et de la douleur (tout aussi physique!) qui doit certainement en résulter. Quelle passion (et détermination) doivent animer ces jeunes pour les pousser ainsi toujours plus loin, c’est incroyable. Et c’est ce qui m’apparait tellement généreux de leur part.
On en ressort ébloui, un peu épuisé (pour eux!) mais ravi. Et moi, je suis chaque fois étonnée de constater que la créativité est sans limite (à part les nôtres, en fait, dois-je avouer!!!), peut toujours aller plus loin, ailleurs, et nous faire vivre de tels moments. Et même en ayant déjà vu la majorité des spectacles du Cirque du Soleil et autre collectif du genre.
La nouvelle production de la compagnie de cirque LES 7 DOIGTS DE LA MAIN, à la TOHU, la Cité des arts du cirque, 2345, rue Jarry est, Montréal.
Devinette savoureuse
Hmmmmmmmm. Encore une fois, je fais face à mes propres «limites», disons! Et je contourne cette «difficulté» par le lieu qui m’a donné accès à cette délicieuse devinette…
Qu’est-ce qui est meilleur qu’un St-André? (je parle bien sûr du fromage)
Réponse: Un triple crème de Warwick.
Mais voilà maintenant LA devinette, la VRAIE!: qu’est-ce qui est encore meilleur qu’un triple crème de Warwick??? (à mon très humble avis, toujours!)
VRAIE réponse: un triple crème cendré, toujours de Warwick.
C’est ma gentille dame/conseillère/en charge des dégustations de chez Hamel au Marché Jean-Talon (voir mon autre billet sur le sujet pour les coordonnées) qui m’a fait découvrir cette formidable nuance fromagère (est-ce que ça se dit, ça???) (je ne sais pas si cela se dit effectivement, mais je vous garantis que cela se déguste, se savoure…).
Je termine ce billet sur une première: je le dédie à ma belle Julie, et je lui dis encore un gros merci pour la belle journée! (même si on est restés pris dans la tempête!!!).
Ouzeri
J’y suis retourné tout récemment pour souligner, allègrement et de délicieuse façon, la fête de mon beau «little one»!
J’avais oublié à quel point j’aime l’ensemble de leur menu. Honnêtement, ce n’est pas de la grande gastronomie, mais c’est authentique, et c’est tout bon.
Nous avons décidé, d’un commun et gourmand accord, de partager plusieurs plats: les calmars frits avec tzatziki, le poulet au romarin en pâte phyllo, les crevettes à l’ouzo et aux champignons, l’agneau au feta, les légumes grillés et pommes de terre maison. Tout était délicieux, savoureux. Nous avons arrosé le tout d’un bon petit rouge pour aider à faire descendre (avec tout ce qu’on a mangé, ce ne fut pas un luxe!).
C’est bruyant, mais comme l’atmosphère est généralement festive, ce n’est pas trop grave! Un beau resto avec de très grandes fenêtres, au décor simple et aéré. Le personnel est courtois et efficace.
4690 rue St-Denis, coin Gilford (le petit resto qui fait le coin) (ou plutôt la pointe!).
Les vacances
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah! Enlevant sujet (par excellence), s’il en est un!
Que l’on fasse un grand voyage, ou un petit (mais en fait: y a-t-il de petits voyages, je me le demande!?!), diverses escapades, que l’on décide simplement de se reposer, de profiter de la vie et des ses petits et grands plaisirs (je parle bien sûr pour les privilégiés qui en ont la possibilité), les vacances, c’est formidable.
Se défouler, se promener, voir du pays (ou en voir d’autres?), se perdre, ne serait-ce que pour mieux se retrouver, donner allègrement dans les excès de toutes sortes, prendre le temps de côtoyer les gens que l’on aime et vraiment en profiter, la farniente, s’adonner à nos loisirs préférés, et quoi d’autre encore!?!
C’est également essentiel. À soi, mais aussi et avant tout au travail. Pour recharger nos batteries et faire le plein d’énergie. Pour s’emplir la tête de merveilleux moments auxquels repenser le prochain «rush» arrivé! Et apprécier son boulot (s’il y a lieu!). Autrement on est trop fatigué, trop stressé, trop pris dans notre tourbillon quotidien pour avoir un très nécessaire et bienfaiteur recul.
Mais les vacances, ça devrait systématiquement durer 6 semaines (minimum) par année, non? O-bli-gé! Il me semble qu’on serait tellement plus à même d’effectuer notre boulot. Et surtout, ça nous permettrait de profiter un peu plus de la vie, qui est si courte…
Tiens! Voici ce que je vais tenter de faire à partir de maintenant: avoir de plus en plus de vacances et en profiter, chaque fois, pleinement. Peu importe ce que je ferai. Ça semble probablement une évidence, mais en fait, ça ne l’est pas tant que ça, j’en ai peur. La nature humaine est tellement bonne pour prendre les choses/les gens/les événements pour acquis, je trouve. Trop souvent. Et dire que j’ai été plusieurs années à ne prendre qu’une toute petite semaine à la fois. Même si ce n’était pas par choix, bien entendu.
Autrement… y a-t-il vraiment quelqu’un qui aura, un jour, le regret de ne pas avoir assez travaillé??? Je pense que non! En tous cas, pas moi!
PS – Seul côté négatif des vacances: la fin de celles-ci, marquée par le retour (obligé) au boulot. Mais bon! Je viens de faire l’éloge de cette période bénie, qui s’achève presque en ce qui me concerne, je ne vais quand même pas faire preuve de mauvaise foi et m’apitoyant sur mon sort maintenant? Quoique… c’est très tentant, je l’avoue! Ben quoi!?! J’apprécie, j’apprécie, voilà tout!!!