Je le cotoie tous les jours, en fait. À différents degrés, de près ou de plus loin, depuis toujours.
Je le cotoie aussi chaque semaine depuis bientôt trois ans, sous les différentes formes de petits et de plus grands enfants, très amochés et si peu gâtés par la vie… Mais toujours, toujours, si forts et si surprenants.
Je le cotoie aussi de plus proche, depuis trop longtemps déjà, depuis plus d’un an maintenant, malgré ce qui nous avait été expliqué et miroité au départ. Et de plus en plus, malheureusement, par nécessité.
Tout récemment, ce courage dépasse malgré nous, malgré tout et malgré lui, surtout, ce que nous aurions pu imaginer et espérer. Un courage si solitaire, un courage si isolé, un courage auto-renouvelé… parce que nous sommes si impuissants, dans et à travers tout ça.
Un courage d’à peine 36 ans qui ne devrait pas avoir à se prouver ainsi. Un courage que nous aurions préféré suspecter, deviner, sans avoir à le constater et le confirmer ainsi.
Mais un courage malgré tout qu’on ne peut qu’admirer, saluer et surtout remercier… du bout de nos pensées si intenses et si présentes, sans cesse, de nos lèvres si pudiques et si maladroites et de nos cœurs, tellement serrés et douloureux.
J’ai simplement envie de lui dire de ne pas lâcher, même après tout ce qu’il vient de nous prouver, parce qu’il pourra bientôt se reposer, j’en suis sûre, parce que toute cette force et cette lutte seront bientôt récompensées.
Et lui dire à quel point je l’aime. Tellement. Et je sais que je suis loin d’être la seule, si je me fie à tous les témoignages que je reçois en ce sens…
À très bientôt. Et énorme «hug», en attendant.
Tu sais, finalement… c’est toi, le plus grand.
Le courage
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