Le dernier film d’un de mes réalisateurs préférés. Et j’ai fait ce que je fais souvent quand il sort un film: je me retiens, je fais durer l’attente pour mieux apprécier le plaisir et, quand je n’y tiens plus, j’abandonne et je me rends… au cinéma en courant!
J’ai beaucoup aimé «Volver», mais ce n’est pas mon préféré. En fait, je dis ça et en y réfléchissant un peu, je serais bien embêtée de dire lequel de ses films serait effectivement mon préféré ?!? Parce que je les aime tous, chacun à sa façon et selon sa spécificité ou sa particularité. Mais comme ils ont tous la touche de ce réalisateur, sa grande sensibilité, sa folie, sa passion, son intensité, ses excès, sa pudeur, son sens du drame, son humour, chacun à différent degré.
Ce film raconte l’histoire de mères et de filles, des relations parfois difficiles, parfois complexes mais toutes loin d’être banales ni simples. Avec comme point de départ une mère décédée qui revient dans son village natal pour régler une situation restée en plan avec sa disparation. Un film empreint d’une grande pudeur, moins d’excès et d’exhubérance mais toujours autant d’amour, autant de drame, traité avec légèreté et humour. La musique est toujours aussi présente et intense, et nous livre ainsi les moments les plus émouvants et touchants du récit.
Almodovar s’est encore entouré de quelques-unes de ses muses, comme la formidable Carmen Maura, la très bonne Lola Dueñas et la surprenante Penelope Cruze, qui y est excellente.
De très belles histoires d’amour filial, d’amitié, de voisinage et, dans tous les cas, de relations savoureusement colorées et atypiques.
Réal: Pedro Almodovar, Espagne, 2006.
Volver
categories: De mes yeux vu, Inconditionnel
Je l’ai vu cette semaine. J’avais pris soin de ne rien lire sur le film, pour
Moi non plus, je n’avais pas lu sur le film avant de le voir (ce que je fais d’ailleurs pour la plupart des films, finalement). Et effectivement, je trouve aussi que celui-ci est beaucoup moins intense et percutant (puissant?) que les deux autres. Plus en douceur et en l
En fait, j’aime l’improbabilit