J’ai reçu ce bouquin à Noël, grâce à une nouvelle tradition instaurée par ma soeurette (j’ai nommée Miss Idea en personne, Christine). Tradition voulant que, comme nous aimons (presque) tous la lecture dans notre famille, et que nous lisons quand même beaucoup, Cri, grande consommatrice en la matière, nous offre à chacun, Noël (re)venu, un livre qu’elle a elle-même lu et aimé durant l’année et qui, selon elle, saura maintenant nous plaire et nous intéresser.
C’est l’exemple par excellence de joindre l’utile à l’agréable. Utile parce que la littérature, c’est essentiel, indispensable pour moi, à plusieurs niveaux. Parce qu’ensuite, le fait de partager ainsi ses découvertes avec l’autre est vraiment agréable -tant pour celui qui l’offre que celui qui le reçoit- et que, finalement, c’est une forme de recyclage que je trouve assez originale et sympathique.
Une formidable initiative, donc, qui m’apporta ce bouquin de Jennifer Weiner (auteur de romans américaine). Des romans «de filles», disons. Du bonbon à lire, quoi. Une jolie histoire touchante. Celle de deux soeurs, on ne peut plus différentes et opposées, mais qui pourtant sont liées l’une à l’autre de très forte façon. Sans raconter pourquoi, j’espère tout de même que là s’arrête la similitude de nos situations respectives (deux couples de soeurs).
Un livre qui parle de filiation, bien sûr, mais aussi de respect, de confiance, d’estime de soi, et des autres. En utilisant une belle analogie, celle de se retrouver, au sens littéral et figuré, dans les souliers de l’autre. Au sens littéral car les deux soeurs portent la même grandeur de souliers (ah! une autre similitude ici) et que l’une emprunte systématiquement les jolies chaussures de l’autre (un simple souhait, cette fois, en ce qui me concerne!). Et au sens figuré car, étant très opposées et en regard des événements, elles seront un peu forcées de se mettre l’une à la place de l’autre, pour tenter de mieux comprendre ce qui se passe… et comment réagir.
Son écriture est simple, drôle, vivante. Son humour est ironique, dérisoire, mais tendre à la fois.
J’ai bien aimé! Merci, Cri.
D’ailleurs, ça me donne une idée: j’ai presque envie de le passer à quelqu’un d’autre… histoire de continuer à mon tour cette belle tradition, au-delà de la simple fête de Noël.
In her shoes
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Tiens, tiens, le th
En fait, je me le suis tap