La dernière pièce du Théâtre d’Aujourd’hui, que j’ai vue récemment. Qui raconte l’histoire de femmes et aspirantes-à-la-couronne, qui se jalousent, se déchirent et complotent les unes contre les autres, tout un jour durant, étant donné la mort imminente du roi. L’histoire se déroule en Angleterre (Londres) en l’an 1483.
Dès les premiers mots, un constat s’est imposé de lui-même dans ma tête: TROP! Trop, beaucoup trop de texte, de paroles, de mots. Sans fin. Du début jusqu’à la fin, pour être précise. J’ai déjà assisté à plusieurs pièces de théâtre plutôt verbeuses, mais à ce point, jamais! Peut-être aussi en raison de la densité du texte qui vient ajouter à l’ampleur générale?
La pièce est portée, de majestueuse façon, par plusieurs comédiennes de talent (et de mémoire!) : Louise Bombardier (une comédienne très polyvalente, que l’on voit beaucoup ces temps-ci), Christiane Pasquier (que l’on avait pas revue depuis des lunes, toujours très bonne, dans un rôle vraiment de composition), Béatrice Picard (incroyable de noblesse), Louise Laprade (toujours aussi théâtrale et percutante). Et quelques autres comédiennes, également talentueuses, que je ne crois pas connaître.
Les décors sont, une fois de plus, simples et magnifiques. Un mélange entre un château et un donjon, sombre, avec des écrans et projections vidéo intégrés aux fenêtres, en arrière-plan. Vraiment intéressant. Avec des palliers, des étages, des escaliers, des descentes et des remontées.
La mise en scène est habile, pleine d’opposition et de contradiction, de mystère, à l’image des personnages qu’elle anime. Un des intérêts majeurs de la pièce réside dans le jeu des comédiennes, leur double-jeu, en fait, le leur et ceux que jouent leurs propres personnages, entre eux.
Théâtre d’Aujourd’hui, 3900 rue St-Denis. Texte de Normand Chaurette, mise en scène de Denis Marleau, saison 2005.
Les reines
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