Bon! Par où commencer? Difficile car d’abord, beaucoup -sinon tout- a déjà été dit et que dans mon cas, je n’ai réussi à faire coïncider que quatre films, au total, dans mon horaire.
J’énoncerai donc brièvement quelques impressions générales et sommaires. Je pense que c’est la seule chose que je puisse faire, en toute humilité et surtout en toute honnêteté, dans les circonstances.
D’abord, l’ensemble du programme proposé, qui me semblait un peu mince. Je ne peux parler de la qualité de toutes les œuvres, mais en nombre à tout le moins, pas une très grosse cuvée pour une première. Les films qui m’ont semblé les plus intéressants sont des grosses productions qui vont toutes sortir sous peu.
J’imagine que c’est (souvent) normal pour une première édition, mais l’achalandage était vraiment très bas, voire triste. Les films que nous avons vus étaient projetés à la Cinémathèque, au Quartier Latin et au St-Denis. Je pense que la projection la plus «remplie» a du accueillir 50 spectateurs maximum. Bien peu et certainement très insuffisant monétairement?
Sur les quatre films visionnés, j’en ai vu un bon, un film bulgare qui parle de la vie et des rêves d’enfants orphelins qui ne connaissent pas la peur («Lady Zee»), puis un très bon, un film argentin sur le malaise au sein d’une famille bourgeoise très proche («Geminis») ainsi que, à vie, le pire film imaginable (qu’en fait, que je n’aurais jamais pu imaginer, MY GOD!), soit un film chinois («Colour Blossoms»). Je ne m’allongerai pas à nouveau sur ma déception, mon écoeurement aigu… mais vraiment, des acteurs tellement mauvais, une histoire quétaine à dormir debout, une crédibilité aussi solide que la colonne vertébrale d’un mollusque, une caméra plate et dérangeante, de la musique exagérée et complètement inadaptée. Finalement, nous avons assisté à un programme -inégal- de courts métrages, mais généralement intéressant. Mention spéciale pour le dernier film de Patrick Boivin, «Radio», celui qui nous avais donné «Phylactère Cola». À nouveau, j’ai bien aimé. Un cinéaste talentueux et prometteur.
L’horaire était également un peu mal fait, un peu difficile à suivre. Les carnets de billets n’étaient pas très intéressants pour les cinéphiles, car ne donnant pas droit aux films en compétition ni aux événements spéciaux et galas. Un peu discriminatoire, surtout en comparaison des autres festivals de Montréal. Il faut savoir soutenir la compétition, non?
Finalement, je vais faire preuve de beaucoup de mauvaise foi (mais tout plein d’honnêteté!) en concluant que j’ai très hâte au prochain… je veux dire le prochain en liste, mon formidable FCMM. Qui devient le FCN, je crois. Et qui arrive dans deux semaines à peine!
FIFM
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