Je pense que ça devait bien faire un gros 20 ans que je voulais prendre mon cours et faire ma certification, si je ne m’abuse. En fait, ayant manqué mon coup au Cégep, je n’ai jamais vraiment eu l’occasion depuis. Ni ne l’ai vraiment provoquée non plus.
C’est donc à la suggestion de mon beau chéri que nous nous y sommes jetés corps et âme à la mi-août avec sa belle grande, soit pendant notre 2e semaine de vacances.
My god! Une semaine intense, s’il en fut une.
Bien remplie d’étude le jour, et de longs cours théorique et pratique de soir.
Suivi de la certification le week-end, entendre samedi ET dimanche.
Ouf!
J’ai l’air de me plaindre (et c’est un peu vrai, car j’avoue bien égoïstement et bien humblement que j’aurais donné dans la farniente de luxe toute la semaine, si j’avais pu le faire) mais en même temps je pense que nous ne l’aurions probablement jamais fait autrement. Toujours tellement difficile de se prévoir plusieurs week-ends en ligne -et de s’y commettre dans les faits par la suite.
Toute une expérience, donc.
Avec un instructeur plutôt rigolo et fort expérimenté, le breton Samuel.
Qui nous en a donné plus que le client en demande, tant en énergie qu’en savoir.
Malgré des petits problèmes d’oreille/d’accoutumance, ce fut une bonne expérience.
Bizarrement, j’ai beaucoup aimé la partie théorique (au grand dam de mon «MacGyver» par excellence), et plus spécialement les tables de plongée qui nous permettent de calculer nos groupes de pression/intervalles de surface et escapades successives. Fouillez-moi pourquoi, car je ne pense pas me lancer dans une carrière qui me demandera vraiment de les utiliser à fond… Mais c’est utile et surtout, moi, ça me détend, apparemment.
Côté pratique, j’ai bien aimé aussi mais j’ai trouvé cela un peu plus difficile que je l’avais prévu et imaginé. Surtout que je suis de nature une fille d’eau, et que je nage et y suis à l’aise comme un poisson. J’étais vraiment fatiguée après les plongées et littéralement épuisée après notre week-end. Et sourde! Surtout du côté gauche. Mais c’est tout bon, j’exagère, vous me connaissez bien… 😉
Le volet en piscine était intense aussi, à Mirabel. On y a tranquillement appris à apprivoiser la chose.
Et la certification en eau libre, au Lac Morgan à Rawdon était d’autant plus flyée. Visibilité quasi-nulle, mais intérêt et excitation doublés par la réalité de l’affaire.
Un genre de «Crabe dans la tête», façon perso. Salutations au très talentueux André Turpin, en passant.
Je me suis retrouvée toute recouverte de ce lourd équipement, au fond du Lac, à faire et refaire les différents exercices de prévention, principalement. D’ailleurs, c’est un de mes plus grands questionnement, ça, resté plutôt sans (réelle) réponse: une majorité du volet pratique est consacré à la prévention de tous les possibles accidents/problèmes. Mais chaque fois, Sam nous confirme que «ça n’arrive jamais». Vous me voyez donc venir avec mes grosses palmes: pourquoi donc y consacrer tant de temps et d’énergie!?! (oui, oui, je sais, au fond. Mais vous me connaissez. À nouveau, fallait que j’en parle!!!).
Petite déception en terminant: un surplus de matière vs le temps disponible conjugué à l’indiscipline de plusieurs participants nous a amenés à devoir terminer les examens et le volet théorique quelques mois plus tard. Mais là c’est fait (depuis octobre). You-hou!
Alors à nous maintenant les poissons, les coraux, les épaves et autres découvertes, et à mon chéri les harpons et expéditions sous les glaces! Vraiment pas certaine d’y adhérer un jour, malgré ma légengaire ouverture de corps et d’esprit et toute ma bonne volonté.
Certification PADI
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