J’ai longtemps hésité à écrire ce billet, ne sachant pas par où commencer, d’abord, mais aussi par pudeur et par respect. Mais les jours passant, je me suis rendue compte que j’avais simplement besoin de le faire, pour moi, pour Denis mais aussi, pour la belle Julie.
J’en ai déjà parlé ici, de façon volontairement évasive, parce que je ne suis pas du genre à donner dans le sensationnalisme ni à étaler les moindres détails de ma vie et, du coup, celle des autres. Je ne rentrerai pas plus dans les détails aujourd’hui, mais mon billet se veut le simple témoignage d’une amitié. Et un très humble hommage.
Denis, qui hier encore (il me semble) nous a pris par surprise et nous a bien inquiétés… nous a déjà quittés. Contre toute attente et surtout, contre toute volonté. Même si je dis toujours que le malheur est complètement irrationnel et surtout, qu’il n’y a pas de hiérarchie ni de comparaison possible dans celui-ci, parfois, les événements sont trop difficiles pour nous permettre de les comprendre et surtout, de les accepter facilement.
Je suis passée, comme tous, de la révolte à la colère, puis la résignation et maintenant, la peine. Doublée du vide qu’il nous a laissé, conséquence obligée.
Denis était vraiment quelqu’un de bien. Un bon gars, au sens le plus positif du terme. Une force tranquille, un musicien de talent, une personne très réservée, au rire doux, au sourire et au regard si touchants. Quelqu’un d’intègre et d’authentique. Je parle ici surtout de l’homme, dans le privé, plutôt que de l’artiste public puisque c’est lui que j’ai eu la chance de connaître à travers Julie.
Il ne sert à rien de regretter et de se demander pourquoi… mais je reste, comme plusieurs, avec une amitié -ainsi que plusieurs moments- inachevés. Comme le ciné-parc. Ou les balades en voiture. Ou les soirées de jeux. Ou les spectacles et prestations. Pour ne nommer que ceux-ci.
En fait, Denis, j’ai simplement eu besoin et envie de te saluer, de te dire au revoir, maglré moi. De te dire que je t’aimais bien et que j’ai été très contente de te connaître. Et encore plus que tu aies rendu heureuse ma copine Julie, même si ce fut de trop courte durée, bien trop courte.
J’espère vraiment que tu es mieux où tu es et surtout, que tu ne souffres plus.
Grosses bises et… bon voyage!?!
P.S. J’aurais aussi une faveur à te demander. Tu te douteras laquelle et en fait, je suis certaine que ma demande est surperflue. Mais juste au cas… tu veux bien veiller un peu sur la belle Julie, maintenant? Même si elle a été courageuse et formidable tout au long de cette difficile aventure, je pense que ça l’aiderait un peu.
Denis, l’amoureux de Julie
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Beau t
Il n’y a en effet aucune hi
Merci les copines. C’est vraiment chouette comme t