À part le nom et l’abréviation qui sont un peu compliqués (pour rien?!?!) et qui changent de plus assez régulièrement, j’aime TOUT de ce festival (ou presque!). C’est vraiment mon préféré du genre. À Montréal. 10 jours de bonheur intense. Année après année. Et de plus en plus! Tous les fims présents ont un ou plusieurs intérêt(s) certain(s), une «qualité» garantie, disons, peu importe le genre ou le volet. Bien sûr plusieurs ne m’intéressent pas particulièrement mais peu me semblent dépourvus d’intérêt. J’y ai fait d’extraordinaires découvertes à travers les années. D’ailleurs, chaque année, j’assiste assurément à quelques bons films, généralement un ou deux excellents et plusieurs découvertes emballantes. Les déceptions seront faibles et rares.
Tout me plait aussi dans le déroulement de ce Festival, où le premier plaisir commence avec la sortie de la programmation dont je prends connaissance par leur formidable site internet. Tout y est: photos, synopsis, dates et heures de projections et nous avons même un ingénieux outil nous permettant de fabriquer notre propre horaire et de le sauver, le modifier, l’imprimer. Chapeau! C’est vraiment utile, pratique et apprécié! Parce que se démêler dans un horaire de festival et arriver à se monter un plan de match possible et clair tient parfois du miracle (ou de 3 semaines de travail assidû!) (j’exagère à peine…!). Ensuite, on se rend faire la LONGUE file à l’Ex-Centris pour acheter nos précieux billets, nos passeports pour l’aventure (à coût très avantageux, en plus)! Même si cette étape est inévitablement très longue, un plaisir certain y est associé pour moi: celui d’échanger longuement et énergiquement avec ma complice-cinéphile par excellence Julie (Pwune), le cœur battant, doutant jusqu’à la dernière minute des projections que j’obtiendrai -ou non-.
Et ensuite, le gros plaisir commence: on se rend à nos différents rendez-vous, avec une foule aussi éclectique que passionnée (généralement), aux cinémas du Parc ou Excentris. J’avoue que de me taper un Almodovar, au Festival, dans la salle Cassavetes de l’Ex-Centris… le bonheur n’est vraiment pas très loin! Et je l’ai donc vécu INTÉRGRALEMENT cette année! J’ai hâte à chaque projection, le rituel continue, est c’est fantastique. Et chaque année, j’en ressors fatiguée (parce que je m’y ambitionne régulièrement tant pour les heure des films que la quantité de ceux-ci vs le petit nombre de jours) et même triste. Une petite peine d’amour. Mais je me console vite… parce qu’après les films achetés vont sortir! You-hou! Et l’année suivante reviendra bien assez vite!
Festival du nouveau cinéma
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