Eh non! Je ne vous ferai pas ici le récit torride et plein de suspense d’un accident d’avion duquel n’aurait survécu (à part moi, visiblement!) que la fameuse et mystérieuse boite noire, témoignage toujours un peu surpenant d’événements encore incompris et surtout inconnus. Je serai un peu moins originale, mais pas mal plus intéressante: je vous parle de la célèbre Boite Noire, lieu de prédilection des cinéphiles et autres pseudos-intellos du Plateau et d’Outremont (et des inconditionnels résidant dans un autre quartier). Moi, j’aime les endroits de vente mais surtout de location de films et autres documents du genre. C’est VRAIMENT de l’amour. Et malgré tout le progrès techologique dans ce domaine (télé numérique, etc.) j’espère naïvement et désespérément ne jamais assister à leur fermeture ou pire, leur disparition. C’est tellement un bonheur de m’y rendre, d’y flâner, de tout envisager et de vivre à tout coup (ou presque!) un 2e bonheur en ligne: celui d’y repartir, dvd sous le bras, d’un film tant attendu ou d’un ancien film finalement trouvé! Toujours aussi inexplicable que formidable. Et ce qui est à la base de ce sentiment, pour moi, est quelque chose de beaucoup plus subtil que tous ces bouts de pellicules prêts à emporter: cet endroit sent l’Amour! L’amour du cinéma, l’amour de tout ce qu’il offre, l’amour et le respect des artisans aussi. Voilà! C’est dit: je suis une amoureuse!
Boite Noire
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