Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah! Enlevant sujet (par excellence), s’il en est un!
Que l’on fasse un grand voyage, ou un petit (mais en fait: y a-t-il de petits voyages, je me le demande!?!), diverses escapades, que l’on décide simplement de se reposer, de profiter de la vie et des ses petits et grands plaisirs (je parle bien sûr pour les privilégiés qui en ont la possibilité), les vacances, c’est formidable.
Se défouler, se promener, voir du pays (ou en voir d’autres?), se perdre, ne serait-ce que pour mieux se retrouver, donner allègrement dans les excès de toutes sortes, prendre le temps de côtoyer les gens que l’on aime et vraiment en profiter, la farniente, s’adonner à nos loisirs préférés, et quoi d’autre encore!?!
C’est également essentiel. À soi, mais aussi et avant tout au travail. Pour recharger nos batteries et faire le plein d’énergie. Pour s’emplir la tête de merveilleux moments auxquels repenser le prochain «rush» arrivé! Et apprécier son boulot (s’il y a lieu!). Autrement on est trop fatigué, trop stressé, trop pris dans notre tourbillon quotidien pour avoir un très nécessaire et bienfaiteur recul.
Mais les vacances, ça devrait systématiquement durer 6 semaines (minimum) par année, non? O-bli-gé! Il me semble qu’on serait tellement plus à même d’effectuer notre boulot. Et surtout, ça nous permettrait de profiter un peu plus de la vie, qui est si courte…
Tiens! Voici ce que je vais tenter de faire à partir de maintenant: avoir de plus en plus de vacances et en profiter, chaque fois, pleinement. Peu importe ce que je ferai. Ça semble probablement une évidence, mais en fait, ça ne l’est pas tant que ça, j’en ai peur. La nature humaine est tellement bonne pour prendre les choses/les gens/les événements pour acquis, je trouve. Trop souvent. Et dire que j’ai été plusieurs années à ne prendre qu’une toute petite semaine à la fois. Même si ce n’était pas par choix, bien entendu.
Autrement… y a-t-il vraiment quelqu’un qui aura, un jour, le regret de ne pas avoir assez travaillé??? Je pense que non! En tous cas, pas moi!
PS – Seul côté négatif des vacances: la fin de celles-ci, marquée par le retour (obligé) au boulot. Mais bon! Je viens de faire l’éloge de cette période bénie, qui s’achève presque en ce qui me concerne, je ne vais quand même pas faire preuve de mauvaise foi et m’apitoyant sur mon sort maintenant? Quoique… c’est très tentant, je l’avoue! Ben quoi!?! J’apprécie, j’apprécie, voilà tout!!!
Auteur/autrice : brigitte
Little Miss Sunshine
…délire, et de rire! Vraiment, je ne me souviens pas avoir autant ri, et de si bon coeur, en regardant un film.
Un tout petit film tout simple, tout frais, mais d’une folie, d’un humour extraordinaires.
Un road movie qui rassemble spontanément plusieurs membres d’une même famille, mais qui sont aussi différents et opposés que la Chine, le Cameroun et le Moyen-Orient réunis le seraient, par exemple (mais là s’arrête l’analogie, je précise).
Une mère de famille divorcée, son frère homosexuel et suicidaire, son chum motivateur (presque qu’en faillite), le père de celui-ci, un viel obsédé très actif, ainsi que les deux enfants de la mère, un ado quelque peu «différent» qui ne dit mot et son exquise petite soeur (Olive), une mini « miss america » en devenir (et très originale).
L’histoire raconte donc le grand voyage qu’ils effectuent ensemble, par la force des choses, pour mener la petite Olive aux finales d’un concours de beauté. Et les conséquences, au fur et à mesure des événements qui surviennent en chemin. Tous plus improbables ou farfelus les uns que les autres. Mais auxquels on croit, et surtout, qu’on suit avec un intérêt soutenu et une curiosité certaine (du moins en ce qui me concerne).
Pas de morale, pas de jugement (sauf pour les personnages entre eux, bien sûr, et pour notre plus grand plaisir!), beaucoup de sentiments, bons et moins bons, beaucoup de tendresse, malgré tout, et des liens beaucoup plus profonds qu’il n’y parait. Sur toile de fond, une critique assez virulente du monde des concours de beauté. Ce qui n’est pas pour me déplaire et qui ajoute à l’intérêt de la chose.
Avec des comédiens fabuleux. Tous. En commençant par Toni Collette (la mère), que j’aime beaucoup. Mais aussi Abigail Breslin (Olive), Greg Kinnear (le motivateur), Paul Dano (le frère d’Olive), surprenant Alan Arkin (le grand-père) et Steve Carell, l’oncle homosexuel.
Ce genre de film me séduit, me ravit. Et je me demande ensuite comment les réalisateurs et scénaristes ont bien pu imaginer et produire un tel projet… mais en les remerciant intérieurement de l’avoir fait.
L’Entrecote St-Jean
La 2e meilleure entrecôte qu’il m’a été donné de goûter (à ce jour, du moins!), après le Relais rue Marbeuf à Paris.
Et non, ce n’est pas pour faire «ma fraîche», comme on dit! C’est parce que j’en garde, depuis 15 ans, un délicieux souvenir! D’abord parce que j’ai triché et j’ai eu le bonheur et le plaisir d’y retourner à quelques occasions depuis, ensuite parce que, quoique on ne peut plus simple comme menu, c’est tout tout bon! La petite sauce à la moutarde, la toute simple salade laitue boston/noix de grenoble, le classique potage et les profitéroles cochons à souhait (pour les gros appétits). Tout bon, je vous dis!
Et la pièce de résistance, j’ai nommé la succulente entrecôte elle-même, cuite à notre goût, bien entourée de ses pommes allumettes aussi croustillantes, délectables que fondantes.
Avec un bon ptit rouge légèrement corsé pour faire descendre le tout derrière la cravate…. Aaaaaaaah! Simple et formidable!
Seule grande différence entre les deux endroits, qui me fait toujours sourire: le service. Raide et on ne peut plus expéditif à Paris. Efficace et agréable à Montréal.
Hé! On ne peut tout avoir!?!
Être à Paris ET être «roi», en tant que client, à la façon toute nord-américaine du terme (mais oui, je généralise. Avec un malin plaisir non dissimulé, j’ajoute!).
Deux PS, obligés:
1) Salutations toutes distinguées à Julie et Carl qui reviennent tout juste d’une petite visite à celui de Paris, mes chanceux. Et qui m’ont redonné le goût d’y retourner (comme si j’en avais besoin!).
2) Dr Sof, my dear, the second one is for you… for surviving the «frugal» meal (and the following hours) we shared there!
Identite… ou criminalite
En lisant l’Actualité du mois d’août, je suis tombée (entre autres) sur un petit encadré relatant l’évolution des mentalités -et de la société canadienne- au sujet de l’homosexuallité.
Personnellement, j’ai l’impression de vivre dans une société et (encore plus) dans une ville (Montréal) très ouvertes à l’homosexualité. D’ailleurs, j’ai cette impression depuis longtemps. Depuis toujours, il me semble. Mais c’est probablement parce que plusieurs de mes amis proches font partie de ce groupe…
Et c’est certainement ce qui explique ma surprise quand j’ai lu que, jusqu’en 1969, au Canada (j’avais 2 ans, MY GOD!), l’homosexualité était interdite et même criminelle. Ça m’apparait tellement proche, 1969, et tellement incroyable comme état de fait. Surtout quand on sait que le mariage gai est maintenant légal. Apparemment, on a fait beaucoup de chemin dans les 3-4 dernières décennies. Tant mieux, mais quand même. Je n’avais pas réalisé tout ça. Pour moi, c’était de l’acquis. Depuis toujours.
Puis, en réfléchissant distraitement et en feuilletant toujours mon magazine, je suis arrivée sur un «spread» surréaliste avec carte du monde et liens détaillant la situation et la condition officielle (et actuelle) de l’homosexualité dans différents pays.
Je n’en revenais pas! L’homosexualité est encore interdite (et passible d’emprisonnement ou de peine de mort, sans parler de répression, violence, etc.) dans plusieurs pays d’Afrique, du Moyen-Orient, des Antilles. Au fond, on le sait, mais en même temps, c’est si loin de nous, à tous les niveaux, c’est comme impensable.
Finalement… je me suis dit qu’on doit pas être si pire que ça comme pays/société, quand on se compare à la Jamaïque, au Cameroun, au Kenya, à l’Arabie Saoudite.
Même si ça me semble un bien triste constat, finalement, surtout en 2006.
Mini soccer
Je viens d’assister à un enlevant match de soccer entre les «Gaulois» et les «Pokémon», deux jeunes équipes amateures qui s’affrontaient dans le coin de Lachenaie-by-the-beach.
Les favoris, les Gaulois (ben voyons…) comptent d’ailleurs quelques très bons joueurs dignes de mention, dont (tiré au plus pur des hasards – quelle chance!) mon beau petit neveu, Charles.
Charles, tout léger, qui court sans arrêt -et très vite-, comme porté par le vent. Et qui est constamment en train de rire (et même de rigoler), pendant cette longue course, comme s’il participait à une très drôle et très longue blague!
Ça doit être ça, aimer ce que l’on fait, ou alors le sport que l’on pratique, non? En tous cas, ça rend le match pas mal plus intéressant à regarder et à suivre.
J’aime beaucoup ce genre de rencontre, à mi-chemin entre le sport et la découverte commune de celui-ci. Pour voir évoluer et encourager mes petits chéris, bien sûr, mais aussi pour tous les délicieux moments qu’ils nous procurent.
Petit exemple: très difficile, à 5 ans (âge moyen, je dirais), de faire des passes et de tricoter ainsi, en équipe, jusqu’au but. Alors le jeune joueur qui attrape le ballon (souvent par pure chance) court, sort même du terrain, toujours en courant, sans s’arrêter, tourne et revient, jusqu’à le perdre, ou s’enfarger, ou compter un but.
Parlant de but, autre exemple assez cocasse: rien n’est plus difficile pour les joueurs que de se rappeler de quel côté il faut compter des buts. Alors il n’est pas rare, comme l’a si bien expliqué Charles après le match (l’air un peu incertain et faussement détaché): «Bon! J’ai quand même compté un but… mais de ce côté-là!» (en désignant, d’un vague geste de la main, son propre but). Et quel beau but, malgré tout, il faut l’avouer!