Hmmmm! Petite précision en commençant, mais qui est d’une extrême importance, je crois: je ne prétendrai pas, ici, être une adepte et encore moins une connaisseuse de cette série de films de science-fiction. Pas plus, du reste, que j’aurai la prétention d’apporter un éclairage nouveau. Je me contenterai donc de «chroniquer» ou de «billeter» sur le sujet!
Je viens de voir le dernier chapitre, la «finale» ou plutôt le milieu, mais qui, selon la logique du réalisateur, vient boucler la boucle et défie du même coup toutes les règles et usages de la chronologie. J’exagère un peu, mais ce genre de pratique demeure tout de même, pour moi, quelque peu obscur. Ou fait partie des choses que je comprends peu. Même si, de toute façon, il ne me serait pas d’un grand intérêt de chercher à comprendre non plus. Trève de préambule, je l’ai donc vu, au cinéma.
Parce que même si je ne suis pas une inconditionnelle, tout le travail, le déploiement, les effets utilisés dans ces méga-productions m’apparaissent du reste en valoir largement le coup. Pour le côté visuel et impressionnant, donc. Pour le grandiose que le visionnement -et la trame sonore- en salle procurent.
Star Wars (entendre toute la série) est vraiment une des seules du genre qui ait retenue mon attention et mon intérêt. Personnellement, je m’ennuie généralement dans ce genre de «trip» qui me semble plutôt adapté aux fantasmes masculins (ou tout droit tirés de ceux-ci?). Et/ou, c’est que je suis davantage une personne qui aime le «concret», qui est peu encline aux longues et confuses batailles (encore plus quand elles sont de nature spatiale et future) et qui relèvent de l’imaginaire d’inspiration fantastique. Voilà, c’est dit!
J’aime donc cette série parce qu’elle a une histoire, une vraie (en fait, plusieurs qui se croisent et se continuent) et des valeurs. Parce qu’elle est remplie de sentiments de toutes sortes, parce qu’elle est, malgré tout, empreinte d’une certaine humanité. De beaucoup d’humanité, en fait. En plus de l’humour, qui me semble par contre avoir perdu un peu de son charme (et de son importance) dans les trois derniers films (en réalité les trois premiers).
J’aime aussi les personnages (surtout les humains, je l’avoue… ainsi que C3PO, R2D2, sans oublier le plantureux et viril Chewbacca). J’ai, à l’inverse, un peu de misère avec les pseudos robot-avec-un-vrai-coeur-au-vif-sous-l’armure-et-qui-ressemble-à-une-sauterelle-nucléaire-à-la-voix-électronique (genre: le général Grievous, dans le clan des Sith). Je suis toujours mystifiée vis-à-vis de telles… choses. Ciel qu’il me serait impossible de même penser à commencer à imaginer ces créatures. Et surtout: pourquoi le ferais-je???
Mais le son, la musique, la trame dramatique et le rythme effréné me gagnent chaque fois. Bien sûr, cette fois-ci comme pour les autres, je déplore certaines longueurs (un gros 30-45 minutes, bien personnellement). Mais ça le fait quand même. Et j’aime beaucoup les (bons) comédien-nes qui font partie de la distribution. C’est du sérieux, qui apportent de solides prestations.
Petite confidence (et déception), en terminant: eh oui! j’avais malgré tout espéré qu’on nous introduirait (de quelque mystérieuse façon) le beau Ian Solo! Ben quoi??? Une femme a le droit de rêver! Je sais, je sais, côté casting cela eût été désastreux et fort peu crédible. Mais moi, je l’aimais et il me manque, ce voyou interstellaire! (ne feignez pas la surprise, j’ai avoué, dès les premiers billets, être quétaine et m’assumer comme telle!).
Réal.: George Lucas, É.U., 2005.
Star Wars – Episode III: The revenge of the Sith
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